La société avance au rythme des plus faibles.
A Bruxelles, capitale de l’Europe, 28 % de la population vivait en 2010 avec un risque de pauvreté. Six ans plus tard, 31 % de la ppulation est concernée. C’est énorme.
Toutes les études le confirment; la pauvreté touche d’abord les plus vulnérables : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les isolés.
Nous avons voulu aller à la rencontre des femmes touchées par la pauvreté. A chacune d’entre elles, nous avons demandé ce qui était cher à ses yeux. A quoi rêvent-elles ? Qu’est-ce qui a encore de la valeur quand on manque du nécessaire ? Des enfants, le souvenir d’un parent, un animal, un objet qui ne vaut rien mais qui parle au coeur, un sac vide, un symbole. Voilà leur luxe.
Merci à Maria, Annick, Nathalie, Svetlana, Kaouthar, Dorothée, Philomène, Wendy, Ana Maria, Rachel, Habiba, Jessica, Patricia, Constance, Elisabeth, Fatiha, Ajsche, Widad, Mbayang, Louise, Christiane : autant de moments partagés, autour de l’essentiel.
Un projet présenté sous forme d’expo itinérante via Une vingtaine de dyptiques accompagnés de textes.
Textes : Céline Gautier
Photos : Christophe Smets